Disparition d’un tout grand technicien !
Le Monde du rock et plus spécialement du rock-progressif perdent malheureusement un tout grand monsieur mais aussi, un tout grand technicien car Neil Peart batteur et parolier du groupe canadien Rush, était un clapant batteur qui a toujours su évoluer au gré des évolutions techniques du matériel proposé aux musiciens en étant finalement un exemple pour la discipline ! Né en 1952 l’artiste rejoint le groupe canadien en 1974 où rapidement, il installe tout d’abord un style plutôt hard-rock inspiré de grandes figures comme Keith Moon (The Who) ou John Bonham (Led Zeppelin) puis, le batteur orientera plus tard son jeu vers le jazz en s’inspirant d’autres grandes figures comme Gene Krupa ou Buddy Rich, offrant à chaque concert des démonstrations bourrées de technique et d’énergie. Il recevra d’ailleurs et c’est amplement mérité, de nombreuses récompenses pour ses performances musicales !
Son intégration au sein du trio se fera très vite d’autant plus, qu’il se découvre une passion pour l’écriture, ce qui arrangera les deux autres membres du groupe Alex Lifeson et Geddy Lee qui, sont peu enclin à la conception des textes des chansons. Le premier album produit en 1975 sera d’ailleurs un franc succès et montrera d’emblée au monde, un groupe montrant une grande qualité d’exécution instrumentale à travers des compositions complexes, dont les thèmes et les textes couvraient un large panel de sujets soit plutôt légers ou axés sur la société. D’ailleurs le groupe lui-aussi recevra à travers sa longue carrière de nombreuses distinctions, une reconnaissance pour la grande compétence des trois musiciens vis-à-vis de leurs instruments respectifs. Rush deviendra par la force des choses une pierre angulaire du rock-progressif mondial en tenant compte, que la formation évoluera au départ d’un style plutôt hard-rock vers une musique plus progressive en s’approchant même du métal-progressif.
Mais revenons à cet illustre batteur Neil Peart qui fit évolué son jeu au cours des décennies à travers en fait l’évolution de son matériel, partant d’une batterie plutôt classique en l’enrichissant tout d’abord fin des seventies de nombreuses percussions puis, par de nombreux éléments électroniques. Il va aussi innover d’une certaine manière le petit monde de la batterie, en travaillant sur un kit de batterie rotatif (ce qui devient sa marque de fabrique), un matériel impressionnant qui évoluera encore courant des années 2000 associant à la fois une batterie acoustique ou classique et une batterie électronique.
Sur ce je vous laisse admirer quelques soli d’anthologies de ce grand Monsieur
Respect…