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The Young Gods au Botanique : toujours « beaucoup de bruit », mais différent

En ce dimanche de fin d’hiver frisquet, les Young Gods sont à l’affiche de l’Orangerie. Dans la salle, c’est plutôt « old style » coté public. On suppose que les amateurs du groupe depuis « L’Eau Rouge », leur premier opus datant de 1986, n’ont pas rajeuni non plus. Toutefois, une fan a cru bon d’emmener son bambin assister au spectacle et de le placer de surcroît devant la scène. Étrange…

Les Suisses sont venus présenter leur dernier opus « Data Mirage Tangram », chroniqué ici. L’intégralité de l’album sera jouée ce soir. « Entre En Matière », qui serait la bande originale parfaite d’un nouveau Blade Runner, ouvre les festivités. On y trouve un Young Gods apaisé mais toujours trippant. Les échos de guitare laissent planer le fantôme de Pink Floyd dans la salle. Tout comme « Figure Sans Nom » (ce goût pour les titres en français…) dont la guitare semble tout droit sortie d’« Obscured By Clouds »

La batterie de Bernard Trontin, ultra-précise sur « Tear Up The Red Sky », tribale sur « All My Skin Standing ».  Puis une version assagie d’« Envoyé ». En rappel, « Kissing The Sun » vient remettre les pendules à l’heure : les Young Gods nous mettent vingt ans dans les dents avec ce morceau titanesque qui ne peut qu’inviter au pogo, tandis que « Gasoline Man » et « Skinflowers »concluent cet interlude historique. Petit bémol pour le deuxième rappel avec ce dernier titre du dernier album (« Everythem ») un peu superflu. Ce soir, les Young Gods sont venus transformés, avec de nouvelles idées. On leur souhaite en tout cas Longue Route !

 

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