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RICK VITO UN EXTRATERRESTRE A VERVIERS

Rick Vito au Spirit/23 octobre 2002/Grand Monsieur !
Quel somptueux guitariste, « Monsieur » Rick Vito !!! Nous avons encore eu droit (cela devient une rengaine) au plus beau concert de blues de l’année. C’est chaque soir le plus beau concert de l’année d’ailleurs, au Spirit !

Mais qu’est-ce qu’il joue bien ce gars ! Il est GIGANTASTIQUE !

Editeur d’une méthode d’apprentissage très en prise avec ses racines musicales combinant plusieurs styles, grand amateur de Gibson, très one touch slide (quand même), ce né natif de Darby, Pennsylvania a grandi à l’ombre des juke-box que son père était censé gérer pour les nightclubs du coin. C’est dire qu’il dispose d’une collection rarissime de singles.

Enfant, il fut influencé par Elvis et par le son de la guitare hawaïenne dont jouait sa mère. Il admirait Scotty Moore. L’ambiance familiale étant plutôt « rockabilly », il a pu voir et revoir à la télé Ricky Nelson et son guitariste James Burton armé d’une flamboyante Telecaster chaque semaine à la fin du show : « les Aventures de Ozzie et Harriet ». C’est ce son moelleux et cool qui lui a d’abord façonné l’ouïe mais très vite il devient fan de Chuck Berry, Howlin Wolf et Muddy Waters tout en apprenant note à note les parties de guitares de Keith Richards. C’est cette obsession pour les Stones qui lui fit délaisser un temps les bluesmen classiques.

Au Collège, il monte un groupe qui tournera dans les circuits semi-professionnels. En 1968, lors de la première tournée américaine de Fleetwood Mac, il était dans la salle comme spectateur parmi d’autres, spécialement attentif au jeu de Peter Green.

Son envie de composer remonte exactement à cette époque et plus précisément au soir du concert de Philadelphie.

En 1971, il émigre à Los Angeles avec Delaney & Bonnie. Il tourne en leur compagnie, fait quelques télés et enregistre une mini-plaquette. Il met ce temps à profit, grâce à la présence d’Eric Clapton parmi les « amis » de Delaney and Bonnie, pour (re)venir au blues.

John Mayall qui a le don de dénicher les nouveaux talents, le remarque et l’intègre aux Bluesbreakers pour l’album « New Year, New Band, New Company » de février 1975. La même année, il participe au quatrième album folk de John Prine « Common Sense » qui contient l’hilarant « Come Back To Us Barbara Lewis Hare Krishna Beauregard ». Il achève cette année, débordant d’activités, avec l’album « Time Expired, Notice To Appear »de John Mayall. En mai 1976, John Mc Vie rejoint son ancien employeur, John Mayall, pour tenir la basse sur « Sunshine » morceau de l’album « A Banquet In Blues ». Il rencontre à cette occasion Rick Vito qui fait les parties de guitares (ce détail va avoir toute son importance comme nous le verrons plus loin… ta ta tsam !!!). R/V abandonne John Mayall puis revient pour l’album « No More Interwiews » de 1979 où il jouera de la rythmique, de la 12 cordes et de la slide. Il fit partie, entretemps, du groupe de Roger Mc Guinn « Thunderbyrds »avec Charlie Harrisson, le bassiste qui l’accompagne ce soir. Il joue «également pour Bonnie Raitt et Will Mc Farlane, rejoint occasionnellement « The Glow », fin 1977 et fait les leads pour l’album de Bonnie Raitt : « Green Light ». Il rencontre, lors des sessions, un autre personnage d’exception qui fait partie des musiciens de studio : Jackson Browne ! Conquis par l’assurance et les capacités de Rick Vito, Browne l’engage dans son band de 1982 à 1985. Il y jouera de la solo et fera même les vocals sur l’album « Lawyers In Love ». Avouant avoir réellement commencé à devenir musicien à partir de cette expérience, il passe progressivement du rôle de remplaçant à celui de titulaire capable d’imposer un style personnel.

Russ Kunkel, le batteur de Bob Seger qui travailla avec Rick pour les albums de Jackson Browne le recommanda à B/S à la fin de l’enregistrement de « Like A Rock ». Vito se proposa pour utiliser de la slide dans le solo du titre éponyme. L’enregistrement se fit en une seule prise et Bob Seger en apprécia la justesse, la force et la perfection. Il réinvita Rick Vito par la suite si fréquemment pour d’autres recordings, qu’il le recruta carrément pour une tournée. Ce furent neuf mois d’intense activité et de concerts sold-out (American Storm Tour).

Lorsque Lindsay Buckingham quitta Fleetwood Mac en 1987, époque de « Tango In The Night » Billy Burnette et Rick Vito furent engagés sans doute tuyautés par JMV. Ils n’eurent guère le temps de se préparer pour la tournée qui commençait. Les autres membres de F/M leur proposèrent de se laisser aller à leur talent naturel. Rick qui avait un long passé de guitariste de sessions n’eut aucune difficulté à prendre la lead et remplit son boulot à la perfection.

Pour l’album « Behind The Mask » réalisé en 1990, Rick Vito écrivit « Stand On The Rock » et composa quelques chansons avec Stevie Nicks comme « Love Is dangerous » et « The Second Time » ainsi que « When The Sun Goes Down » avec Billy Burnette. Bien que certains fans n’aient jamais accepté le départ de Buckingham et économisé ainsi leur sympathie pour Vito et Burnette, ces derniers apportèrent néanmoins un nouveau son au groupe et allèrent jusqu’à oser reprendre « Oh Well » et « Another Woman » de l’époque Green ainsi que des titres comme « Stop Messin Round » abandonnés depuis 1967. La tournée « Behind The Mask » fut sans doute la plus populaire grâce à ce retour aux sources.

Cependant, en 1991, à la fin du tour, pour des raisons personnelles, Rick Vito décida de quitter Fleetwood Mac.

Il entreprit alors une carrière solo avec un premier album «King Of Hearts ». On trouve des appoints de Stevie Nicks (en rupture récente également avec F/M) dans le duo « Desiree » (single tiré de l’album) et des contrepoints dans « Intuition ».

« I’ll Never Leave This Love Alive » contient un solo torride encore dans toutes les mémoires et l’instrumental « Walking With The Deco Man » préfigure déjà la future orientation entre swing et shuffle de Rick Vito.

Il accompagne encore les « Killens » pour l’album « A Voice Like Yours » en 1997. Son second album personnel qui devait paraître en 1996 sous le titre « Blues Town » avec deux membres du Double Trouble de SRV sortira finalement en 1998 sous le titre « Pink & Black ». La variété des styles convient parfaitement aux capacités digitales du bonhomme mais la cover de F/M « I Loved Another Woman » montre toutefois sa prédilection pour le blues. C’est un album aux titres éclectiques : « « I Wouldn’t Lay My Guitar Down » (rock), « Lazy Love » (country), « Streamliner” carré et massif lui valurent cinq nominations aux Nashville Music Awards de 1999.

A l’appel de Bonnie Raitt, il accomplit la tournée « Fundamental » où il reprend « Good Man, Good Woman » avec elle en duo sur scène.

Rick Vito a pu ainsi construire un style « original/traditional » simple, efficace, coloré et très en prise avec ses propres racines. Sa caractéristique principale réside dans une énorme capacité d’adaptation grâce au sens puissant du feeling dont il dispose. Il n’a jamais voulu s’accrocher aux groupes dont il fit partie précisément pour conserver une certaine indépendance dans la fraîcheur de ton.

Aujourd’hui, il réside au Tennessee, avec femme et enfants. Il a réalisé un album 2000 intitulé « Lucky Devils » et continue à tourner inlassablement. Il a même accompagné John Fogerty en première partie de Tina Turner durant la tournée « Millenium » (2000) de cette dernière. Vous parlez d’un pedigree !!! Il faut aller voir sa discographie complète sur le site rickvito.com.

A noter son album 2001 « Crazy Cool » contenant les covers de John Lee Hooker « Mr Lucky », de BB King « Goin’ Down », le très chuckberrien titre éponyme et la compo (avec Stevie Nicks) “Love Is Dangerous” qu’il a reprise en solo.

En le voyant arriver sur la scène du Spirit, je pense à la place qu’il occupe dans la longue histoire de la musique populaire et je réalise que le monde du rock and roll est, en fait, une grande famille où les gens se trouvent et se retrouvent en se croisant sans cesse, en partageant un savoir, une passion et des élans communs. Les notes dans l’air composent, toutes, une immense chaîne invisible qui relie artistes et spectateurs, musiciens et auditeurs, gens de la scène et créateurs, entre eux, dans une sorte de farandole permanente, gigantesque et flamboyante.

Comme dirait mon ami Polo, il fait bon partager ces valeurs et vivre ces instants, ils sont toujours « uniques » !

Alors que toutes les pointures qui défilent sur cette scène mythique ont l’air, comme cela, de se ressembler ou d’atteindre un niveau d’exception fort voisin, il n’ y a rien à faire, ils sont tous trop-too-much-top, au-delà de l’exprimable chaque fois et c’est encore le cas pour Rick Vito aujourd’hui.

Je suis vraiment à court de qualificatifs pour dire tout le bien que j’en pense et mes potes Pierre, Paul, Jacques (gag (!) authentique) et Claude, présents ce soir partagent tous le même avis.

Ce fut un régal.

Le tour de chauffe instrumental « San Ho Zay » doit forcément rappeler bien des choses à des tas de gens. C’est (déjà) le catalogue du fin du fin, le passage en revue des classiques sans avoir l’air d’y toucher mais bien dedans, juste comme il faut. A noter la mise en place irréprochable et immédiate.

Aux drums, on trouve, comme dirait Francis, le sosie de Lou Reed (encore un gag) : il s’appelle Rick Reed (incroyable non ?). Ce Monsieur qui accompagne à l’occasion Michelle Shocked, sait jouer de la batterie (dw), croyez-moi. On sent la très forte influence du jazz dans ses mouvements raison pour laquelle il réalisera, durant le show, une véritable excursion de joysticks dans le monde de la perfection instinctive. Avec beaucoup d’à-propos et sans en faire trop, il élargit le cadre de jeu au maximum pour laisser des boulevards de groove fuligineux à ses compères. J’admire toujours ces musiciens qui sont capables de retenue, tout en indiquant régulièrement par petite touche (c’est vraiment le cas de le dire) qu’ils ont des possibilités infinies et des réserves démesurées. C’est cela la classe : montrer qu’on sait conduire une grosse bagnole sans faire le m’as-tu-vu parce qu’on a des chevaux sous le capot !

Que dire du deuxième homme ? J’ai nommé Mister Charlie Harrisson ! Ce garçon a joué avec Poco (oui oui) et accessoirement, avec Rod Stewart aussi.

Victime d’un accident qui lui sectionna quatre phalanges supérieures à la main droite, il calibre ses beats où-comme-et-quand-il-veut. On a pu apprécier son jeu fluide et aérien, très ouvert, distillé et chaud comme un solide Four Roses, sans temps morts. Il ne donne jamais l’impression de se perdre et matelasse littéralement le tempo pour feutrer le gig et le colorer d’une empreinte rassurante. Hyper-sympa, ayant toujours une histoire à raconter au coin du bar, son style cool à la ville comme à la scène en fait quelqu’un de très attachant. Il possède, en outre une voix d’appoint qui vaut de l’or.

Back to the gig !

Après le premier instrumental, on commence les choses sérieuses.

« Feels Like Home » (John Mayall) “Lucky Devils” (2000) et « Mr Lucky » (J.L. Hooker) “Crazy Cool” (2001) donnent immédiatement la tape. On est convaincus instantanément que ce gars est un tout grand ! Que ce soit l’habillage, le doigté, les modulations et le ton général, on voit qu’on n’a pas affaire à un frimeur. Comme pour nous convaincre définitivement, il nous met « Albatros » dans la vue sans qu’on ait pu faire « oufti ». Que c’est beau, que c’est simple, que c’est pur…

Non mais, vous imaginez le démarrage ?

Sur papier, je n’arriverai évidemment jamais à faire comprendre la saveur de cette musique, pourtant je m’entête.

Rick Vito s’est fabriqué une « Streamliner » guitare sublime composée de trois demi-cercles évoquant un oiseau que traverse un rayon de lumière propulsé par une penne à quatre plumes. Le manche aux attaches de cordes placées très haut a les 6 clés (en biseau) dans le même alignement tournées vers le bas. C’est un superbe objet qu’il manie avec bonheur. Le son est très original, aigu sans être criard et aussi coloré qu’une Gibson sans être grave. Cette guitare assure, entre autres, une amplitude rythmique supérieure à la moyenne tout en donnant aux soli une esthétique chaleureuse et métallique à la fois. Celui qui n’a pas compris n’a qu ‘à regarder la pochette de « Pink & Black » (1998), na !

Il faut lire ce qu’en pense d’ailleurs Bonnie Raitt : Rick Vito ‘s guitar playing just slays me. His style is as cool as sharp as a “59 Cadillac Tailfin”

Après “Albatros” salué par les applaudissements qui sont légitimement dus dans ces cas-là, Rick Vito nous offre deux compos « Money & Love » (Crazy Cool 2001) co-écrite avec John Herron et « Streamliner » (Pink & Black 1998) composée avec un certain Francesco Vito (son frangin ou son dabe à mon avis). Je me suis demandé pendant qu’il jouait ces chansons (Les Paul merveilleuse pour la première) de quelles covers il s’agissait avant de réaliser l’extrême qualité de son propre style : du Texmex pur jus que n’aurait pas renié SRV lui-même.

« Little Sheba » et « Blues Town » complètement déments précèdent « Love Is Dangerous » dont nous parlions précédemment (Crazy Cool 2001). Voilà un set de compositeur pêchu qui acheva une première partie dont j’aime autant vous dire que tous les spectateurs sont restés baba ! Un extraterrestre venait de passer une heure à Verviers… La bouche bée et des yeux comme des ronds de flanc, nous avions peine à croire que l’on pût toucher ainsi du doigt et même parler avec ce martien de la six cordes. Mieux, le gentil Rick s’est payé la séance d’autographes à la mi-temps, avec une convivialité et un plaisir réconfortants dénué de fausse modestie. Chapeau bas devant la classe Mesdames et Messieurs !

Retour au concert !

« I Wouldn’t Lay My Guitar Down » (Pink & Black 1998) de Eddie Harrington casse littéralement la baraque. On est repartis comme en quarante les gars, fou fou ce qu’il est en train de dégager Ricky. Il nous fait Chuck Berry et Little Richard en même temps.

Le très classique « Walk Another Mile » à l’intro nerveuse permet de comprendre le sens de la méthode de Rick Vito. En appui sur le bottleneck au petit doigt, il joue, en fait, note à note, et complète admirablement les lignes mélodiques avec les autres doigts de manière totalement indépendante. Génial ! Ca donne une impression de pureté, de clarté et de légèreté radieuse. On dirait vraiment qu’il s’amuse… et il s’amuse !!!

Je ne suis pas prêt à oublier le sublime « Lone Black Car » « Lucky Devils » (2000) qu’il nous a servi dans une version bayou de derrière les fagots. J’ai regardé autour de moi pendant ce morceau et j’ai vu l’incrédulité sur les visages. Quelle maîtrise du manche… Cette chanson contient des effets de guitare sonores hallucinants elle est doublée d’un beat ravageur qui amplifie encore son mystère. MA… GI… QUE… !!!

Faut croire que l’extase dans laquelle m’a plongé cette chanson a eu des effets dévastateurs parce qu’après je m’y perds un peu dans la playlist. Déjà que, parce qu’il s’éclatait totalement, l’ami Vito a chamboulé la fin de parcours et comme je ne connais pas tout par cœur (nobody’s perfect), je crois qu’on a eu d’abord « Rosie » puis « Baby’s In A Big House » et enfin « Directly ». Qu’on me pardonne, tout cela c’est à cause de Rick et des Perrier !

La chanson de Ronnie Barron « Carry It On Home To Rosie » (Lucky Devils 2000) est une pure merveille sudiste dans la tradition des grands blues historiques de la New-Orleans, racontant par couplets nombreux, l’histoire d’une vie, avec tous ces détails et ses sensations. Pas loin du unplugged, ce fut un tout grand moment, je n’insisterai jamais assez là-dessus.

On s’est repris dans les dents le superbe « Baby’s In A Big House » qui ressemble à du Stevie Ray Vaughan à s’y méprendre. Mais de kikilsoi (de qui qu’il soit ok ?) le Spirit en est devenu incandescent ! Je ne vous dis pas ce qu’il restait après « Directly » beau à pleurer, « soul blues » (comme on dit) à damner tous les seins de la terre (pssssttt ! le jeu de mot est volontaire, ok ?) où la somme des connaissances et des états d’âmes (normal pour un blues) du bonhomme sont ressortis comme un soir de Hall of Fame à Cleveland. Et nous n’étions pas encore aux rappels…

Il restait un instrumental sidérant (du Django Reinhardt je vous dis !) « Band Box Boogie » qui ne peut être que du Rick Vito, l’aut’ Django là, il a intérêt à rester mort hein parce que s’il revient, il remeurt aussi sec en entendant cela (j’ai déjà fait mieux comme phrase, je sais, mais j’me comprends…). Il paraît que le grand Rick nous prépare un album de ce genre-là… A entendre bien vite !

Et « Let It Rock » bonne mère ! J’ai l’impression que ce morceau là on a dû le composer cinq mille fois au moins dans l’histoire du rock et, en tout cas, que la puissance de 5000 morceaux comme celui-ci a déferlé d’un coup sur la scène du Spirit. On aime ou on n’aime pas Chuck Berry mais là on s’aligne hein ! Rien à dire, un grrrand respect pour l’auteur et son interprète de ce soir …

WC Handy est un grand compositeur américain qui a réussi dans la collection de ses chefs d’œuvres à composer une petite merveille « IT’S TWO A.M. » que Rick Vito a transcendée de sa classe et de sa virtuosité. Rien que cette chanson méritait le déplacement. Il nous l’a offerte dans les rappels, comme un présent ! Ajoutée au final de « Come To Las Vegas », nous eûmes droit à un concert de rêve, un moment de souvenir éternel. Ces chansons vont trotter dans la tête de tous ceux qui étaient présents et les veinards qui se sont payés les trois derniers CD (hein Pierre !?) en auront vraiment pour leur argent. Surtout « Pink & Black » introuvable en Europe.

J’ai oublié de dire, et c’est primordial, que Rick Vito possède une voix magnifique, au timbre chaud et sûr, très crédible pour ce genre de musique.

Il a vraiment tout c’t homme-là : il est beau, il chante bien, il joue de la guitare comme un dieu et peut-être même qu’il est riche et amoureux…

C’est la première fois qu’il venait en Europe et Francis ne l’a pas loupé, merci mille fois Maestro du Rock de partout !

Ce n’est pas à proprement parler une découverte mais plutôt une confirmation de ce qu’on pouvait pressentir et qu’on a vérifié : Rick Vito est un guitar-heroe dans toute l’acception du terme.

Il en a l’étoffe et la classe. Il sait rester humble et communicatif. C’est un tout grand Monsieur !!!

Allez A+ Magma m’attend (puis sans doute Kevin Coyne, mais là, c’est Piero qui s’y colle !)

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