Un concert d’Ykons au 66, c’est mettre l’ambiance !
Voilà bien une formation liégeoise qui sait attiser son public et ses fans lors d’un concert, la preuve avec cette prestation scénique d’Ykons au célèbre Spirit of 66 effectivement riche en ambiance, vu la détermination du chanteur à mettre le feu aux poudres dès la première composition jouée. Pour ce faire les cinq membres de la formation (anciennement nommée dans un premier temps Can D) ont choisi une voie construite sur plusieurs éléments ou ingrédients qui mis bout à bout, donnent une recette gagnante dans le sens de proposer quelque chose de vivifiant et dans l’air du temps.
C’est en fait une collègue (elle se reconnaitra) qui me précise que quelqu’un de sa famille joue en fait ce vendredi 1 juin à Verviers, pas besoin de plus pour attiser ma curiosité légendaire et faire d’emblée les premières recherches d’usage sur la toile (internet, « You tube », Facebook…), pour tomber sur un clip fraichement produit et distribué sur la célèbre plate-forme de vidéos montrant d’une part visuellement un beau clip et d’autre part, une musique entrainante mettant en évidence une rythmique sautillante et un refrain addictif. Voilà donc bien une occasion pour votre serviteur de visualiser en « Live », le potentiel de ce groupe.
Formation qui prend vraiment son essor en 2008 avec une participation au Bel’Zik Festival, la sortie d’un premier clip et celle aussi d’un premier opus. S’ensuit une longue période de gestation et de murissement au cours de laquelle, le groupe élabore son second album, qui sortira entre octobre et novembre de cette année. Près de trois ans ont été nécessaire pour construire « Reflected » (composition, enregistrement, mixage…), qui sonne comme un nouveau départ à l’image du clip « Red light » offrant une musique attrayante établie sur un mélange d’indie-pop et post-pop rehaussée de touches d’électro.
Mais venons-en à la partie scénique qui s’est d’ailleurs déroulée dans un 66 relativement bien garni (il y a déjà manifestement pas mal de fans qui suivent nos cinq lascars) avec comme je l’ai dit, une recette plutôt efficace concernant l’impact sur le public avec pour moi cinq éléments distincts mais complémentaires. Tout d’abord un chanteur qui sait attiser la foule tel un showman avec la prise de pouvoir de l’avant-scène dès la première chanson, une section rythmique poussive mi traditionnelle mi électronique rehaussée de ce foutu tambour (martelé avec hargne et conviction par notre chanteur) qui nous pousse le tempo dans la tête pour ne pas l’oublier, une guitare post-pop aérienne et légère que j’aurais bien vu un chouya plus fort (opinion purement personnel…temporisé par le fait que c’est un autre ingé-son qui dirige la manœuvre ce soir), un piano qui distille passages et intros et enfin, une intelligente alternance dans la set-list où, on passe d’un post-pop plus planant mais toujours tonique à un électro-pop plus dansant.
Le groupe a montré qu’il avait largement préparé son set avec une entrée en matière à travers un exercice technique aux percussions et à la basse, poussant d’emblée le public à participer à la fête. Au final le groupe a pris avec lui toute l’assemblée dans un tourbillon musical mûrement réfléchi, qui devrait sans conteste faire les beaux jours des festivals. D’ailleurs Ykons est dès aujourd’hui à l’affiche des Francos, du Nandrin Festival et de l’open Stream Festival…CQFD !
PS : Afin de respecter les propos du guitariste, je n’ai pas citer de références spécifiques, le groupe cherchant à trouver sa propre personnalité artistique identitaire.
– Ykons Site officiel
– Ykons Le Facebook
– Ykons « Red light »