L’interview express de Jamie T
À l’aube d’une tournée européenne qui le verra s’arrêter à l’Orangerie du Botanique ce samedi 5 novembre, Jamie T nous a accordé un entretien express. Parmi les thèmes abordés, son nouvel album, son statut de jeune trentenaire et son regain de créativité…
Music in Belgium: Hello Jamie, tu seras en Belgique la semaine prochaine, te rappelles-tu de tes différents passages ?
Jamie T: J’ai joué plusieurs fois au Botanique, à l’Orangerie notamment qui est une super salle. Je n’ai que d’excellents souvenirs de mes passages dans ton pays.
MiB: Question subsidiaire : connais-tu quelques groupes belges ?
JT: Euh… pas vraiment. Peux-tu me citer quelques noms ?
MiB: dEUS, Soulwax, Balthazar,…
JT: Seul Balthazar me dit quelque chose mais je dois avouer que je ne les connais pas outre mesure.
MiB: Tu es originaire de Wimbledon que l’on associe davantage au tennis qu’à la musique. Pratiques-tu cette discipline ?
JT: Non, pas vraiment, si ce n’est peut-être du air guitar avec une raquette (rires). Mais j’avoue que pendant la quinzaine que dure le tournoi du Grand-Chelem, il est difficile d’échapper à l’engouement lié à la compétition.
MiB: Tu viens de sortir « Trick », ton nouvel album qui est le deuxième en trois ans, avec un EP (« Magnolia Melancholia ») entre les deux. Tu es visiblement dans un processus de création intense pour le moment. Est-ce pour compenser les cinq années pendant lesquelles tu es resté silencieux ?
JT: C’est difficile à dire. Mais il est vrai que ces derniers temps, mon inspiration est particulièrement foisonnante, contrairement aux années dont tu parles où je tournais en rond et cultivais mon anxiété (un trouble qu’il maîtrise désormais – ndlr). Alors j’en profite pour enregistrer à tour de bras. Je ne planifie rien, cela vient tout seul. Donc tant que cela dure, j’en profite. Il me reste un album à enregistrer pour mon label, on verra ce que l’avenir me réservera après.
MiB: Ce nouvel album, à mon sens, est le plus cohérent de ta carrière entamée voici dix ans. Le plus mature aussi. Est-ce lié au fait que tu es désormais trentenaire ?
JT: Merci pour les compliments. Je ne sais pas si mon âge a une quelconque influence mais il est clair qu’en dix ans, j’ai évolué. Le monde aussi et mon écriture, pareil. Evidemment, je ponds toujours des textes engagés que ce soit sur ma ville natale, la situation politique ou ce qui me touche au quotidien. Ceci dit, je me rends compte que je suis aussi un brin nostalgique, comme sur « Sign Of The Times » ou « Joan Of Arc ».
MiB: Tu entames dans quelques jours une nouvelle tournée européenne. Que pouvons-nous en attendre ?
JT: J’ai désormais un paquet de chansons donc je prévois un mix entre anciens et nouveaux titres ainsi qu’une alternance dans les styles ou les tempos. Et une set-list différente chaque soir. Il sera donc intéressant de me suivre de salle en salle. Par ailleurs, j’enregistre seul donc il est toujours intéressant de voir où mes musiciens emmènent mes compositions.
MiB: La première partie de la tournée sera un groupe nommé Inheaven. Est-ce toi qui l’a choisi ?
JT: Oui, tout à fait. J’aime beaucoup découvrir un groupe et lui donner l’opportunité de jouer devant un public dans de bonnes conditions. Sur la dernière tournée, c’était Palace (qui jouera en tête d’affiche au Witloof Bar le 8 novembre – ndlr) et cette fois, Inheaven. Ce sera bien, je te conseille d’arriver à l’heure. Et de venir me dire bonjour au stand merchandising après le concert…
MiB: Bien entendu… Merci, Jamie pour cet entretien. Et bonne répétition !
Jamie T jouera à l’Orangerie ce samedi 5 novembre. Les informations complètes se trouvent par
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