Le top du métal-progressif à Lens !
Grâce à la collaboration entre le Titans Club, Frontiers Music srl et Hydra Productions & Booking Agency, les petits veinards présents hier soir à Lens ont pu déguster une soirée haute en couleurs où des formations pointues ont délivré un métal-progressif de haut-vol ! Et c’est peu dire car les prestations scéniques de Max Pie et de DGM ont tout bonnement atteint des sommets mélodiques et métalliques. N’oublions pas la formation Neo Prophet qui a ouvert cette fabuleuse soirée, par un démarrage des plus prometteurs. C’est donc le second déplacement pour votre serviteur vers le Titans Club de Lens, et ce, afin de participer à une soirée mémorable vu l’affiche présentée. En effet avoir sur le même soir le groupe belge Max Pie qui a sorti un fabuleux album en 2015, et avoir aussi les Italiens de DGM devenu une référence mondiale en matière de métal-progressif, constitue une aubaine à ne pas rater ! Arrivé sur place tôt comme d’habitude, je rencontre les musiciens italiens et certains membres des deux groupes belges de cette soirée. On m’offre d’ailleurs pour la circonstance le nouvel opus de DGM, le bien-nommé « The Passage », qui sera rapidement chroniqué (si ce n’est déjà fait).
Ouverture des vannes sur le coup de 20 heures avec le quatuor Neo-Prophet, composé de Tom Tas (guitare), Pete Mush (claviers et chœurs), Wesley Jaques (batterie) et Hans Six (basse et chant), qui proposent un set énergique mélangeant rock-progressif et métal-progressif. Le son de la batterie est dantesque (c’est celle de Max Pie) et le rythme est souvent soutenu via un travail à la guitare usant de rapidité et de puissance. Si les passages aux claviers apportent une coloration progressive, le bassiste suit la guitare dans le côté le plus métal de la musique, offrant au public un premier set plutôt énergique. Il me reste à ajouter que le guitariste Tom m’a particulièrement impressionné par un jeu multi-facettes où l’on pouvait aussi percevoir des passages plus orientés vers le blues et le heavy-métal.
Avant le démarrage du set de Max Pie, je profite du break pour faire dédicacer les albums aux musiciens, qui manifestement apprécient le geste. Puis c’est un premier déluge qui nous tombe sur la tête avec un groupe rodé et efficace, qui lance la sauce métallique par une nouvelle composition du futur album (attendu pour 2017 aux dires du bassiste). Tony Carlino (chant) prend directement les choses en mains tel un frontman afin d’encenser le public et le rallier à sa cause, tout en portant ses trois comparses à travers un métal-progressif puissant. Proche d’un power-métal, Sylvain Godenne (batterie et percussions), Lucas Boudina (basse et chœurs) et Thibault Basely (guitare et chœurs) percutent l’assemblée de plein fouet, offrant à Tony le loisir de pousser à bout les spectateurs quelque peu médusés par la puissance dégagée sur scène. Ici c’est le batteur qui lance les séquences de claviers ou piano, permettant au guitariste de montrer tout son savoir-faire. Le groupe fait la part belle aux derniers albums « Odd Memories » en interprétant « Don’t Call My Name », « Unchain Me » ou « Odd Future », sans oublier de nous offrir une seconde nouvelle composition. Au final Max Pie confirme ici sa place dans les têtes de pont du métal belge, se permettant le luxe d’accompagner sur plusieurs dates le groupe italien. Ajoutons que plusieurs membres sont d’ailleurs devenus des musiciens professionnels. Une sacrée référence !
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Dernière salve brûlante et sulfureuse avec les Italiens de DGM, parti pour une grande tournée allant du 10 septembre au 6 novembre, et passant par la France, la Suisse, l’Italie bien sûr et même le Japon ! La preuve s’il en est que la formation tourne depuis de nombreuses années partout à travers le monde, offrant à tous les fans un métal-progressif de grande qualité. Et c’est encore le cas ce soir avec un démarrage par le single « The Secret », qui ouvre à travers cette intro aux synthétiseurs avant de plonger dans un métal-progressif pur jus. L’équipe en place transpire un grand professionnalisme, montrant une mise en place impeccable. Mark Basile (chant), Simone Mularoni (guitare), Andrea Arcangeli (basse), Fabio Costantino (batterie et percussions) et Emanuele Casali (claviers et piano) atomisent littéralement le public par des passages de power-métal dantesque. Rapidité et puissance coulent une véritable chape de plomb, laissant malgré tout entrevoir des passages plus progressifs grâce à l’intervention des claviers.
De nombreuses compositions du nouvel album sont bien sûr jouées, ce qui permet de découvrir des morceaux comme « Animal » que le public reprend en cœur grâce au travail admirable de Mark (lui-aussi frontman ce soir), « The Passage », « Daydreamer » ou « Fallen » qui nous permettent de quantifier le potentiel de ce nouvel album (score maximal, je vous file une infos). L’ensemble de ce sulfureux set permet à chaque protagoniste de se mettre en valeur, avec bien sûr une section rythmique titanesque (merci à Andrea et à Fabio), un travail mélodique remarquable de la part d’Emanuele, et un travail vocal de haut-vol de la part de Mark qui fût littéralement et surtout vocalement impressionnant. Il me reste à nouveau à vous parler de Simone un fabuleux guitariste, qui nous a sorti des soli venus tout droit d’un lointain espace ! DGM prouve ici qu’il est une pointure mondiale, une formation offrant un métal-progressif à la fois chatoyant et puissant, qui se vérifie par l’analyse du nouvel album dont la chronique parait dans les heures qui viennent.
– DGM
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Pour les liens de l’organisation :
– Hydra Productions & Booking Agency
PS : je remercie une nouvelle fois le responsable du club, pour son accueil si chaleureux. NB : des extraits des concerts sont déjà disponibles sur le Facebook. On se revoit bientôt !