Un Autumn Rock de grand cru fait un triomphe à Puggy, la sensation du moment !
L’Autumn Rock festival est l’un des derniers festivals de l’été qui est à caler dans son agenda. Pour cette dix-septième édition, l’organisation avait mis les petits plats dans les grands. Le festival se déroule sur deux jours, le vendredi 6 et le samedi 7 septembre 2013. Le vendredi : une soirée réservée aux covers comme Machine Gun, un excellent groupe qui joue du AC/DC, et en apothéose Mister Cover. Le samedi sera le clou du festival avec sur deux scènes des groupes montants : MHD, 14 Weeks, Inc.Ognito, Jane Doe And The Black Bourgeoise, Billion Of Comrades, Abel Caine ; des groupes confirmés : Gaëtan Streel, Perry Rose, Cédric Gervy, Superbus, Aqme, Le Bal Des Enragés et un groupe dont tout le monde parle et veut voir en concert comme Puggy.
On voit bien que le festival Autumn Rock pour sa dix-septième édition a gagné en maturité et est devenu incontournable dans la programmation des festivals de fin d’été. Comme l’année passée, il se déroule sur deux jours, soit le vendredi réservé aux covers avec cette année en ouverture du festival Machine Gun un excellent cover montois du groupe AC/DC. C’est le premier groupe à monter sur scène, les artistes occupent bien l’espace scénique et semblent passer un bon moment. Le chanteur Pat, que j’ai déjà eu l’occasion de voir à plusieurs reprises, a pourtant une voix puissante qui est un mélange savant entre Bon Scott et Brian Johnson et je ne l’entends pas. Il faut dire que c’est le début du festival et il faut régler le son. Je m’écarte donc et me porte au niveau du chapiteau (régie sons et lumières) et à cet endroit cela sera parfait. Le groupe va nous jouer à sa manière les grands hits et les standards de AC/DC. Le groupe sait réinterpréter à sa façon les morceaux et a son propre jeu de scène. Ce n’est pas du tout une pâle copie de AC/DC, les musiciens ont de la technique et ce sont des bêtes de scène. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils sont classés avec High Voltage comme étant les meilleurs cover-band d’AC/DC.
Le samedi est la journée phare de ce festival. Par cette journée ensoleillée, nous allons sur deux scènes découvrir, voir ou revoir des artistes confirmés, des groupes qui montent ou des valeurs sûres de notre paysage national qui s’exportent et qui fédèrent les foules. Il y a la Park Stage et la Moon Stage. Nous allons donc nous rendre côté Park pour y découvrir le premier groupe Billions Of Comrades. Billions Of Comrades voit le jour en 2011 et est composé de 4 musiciens dont la musique flirte ouvertement entre rock et electronica. Billions Of Comrades propose une musique dense aux structures asymétriques où les sons organiques fusionnent avec ceux issus de leur synthétiseur, le Tenori-On. Fin 2011, ils enregistrent un premier EP « Brass » qui est enregistré live sur des toits à Bruxelles. Durant l’année 2012, ils accumulent les concerts dans des salles prestigieuses de notre plat pays pour terminer en beauté au Botanique en gagnant du Concours Circuit où j’ai eu la chance de les découvrir. C’est donc la seconde fois que je vois Billions Of Comrades, ils ont pris de la maturité et de l’assurance sur scène, scène qu’ils occupent bien. Il s’agit donc d’une très bonne mise en bouche pour cette ouverture de festival.
Nous nous rendons côté Moon Stage qui est la grande scène pour y découvrir MHD, un groupe montois qui voit le jour fin 2008 et pratique un rock alternatif teinté d’électro. MHD est composé de 4 cousins : Glenn Carroy, Marc Zedda, Paul-Alexandre Kapita et Alex Leroy. En 2010, MHD remporte le tremplin du Dour Festival, ce qui leur permettra de jouer sur une des grandes scènes de ce festival reconnu et à caler dans sa programmation d’été. En 2011, MHD a également eu l’occasion de jouer au Botanique, l’une des salles les plus réputées de Bruxelles. Continuant d’enchaîner les dates, le groupe sort un E.P. en avril 2012 du nom de « Digital Natives » et se retrouve par la suite à l’affiche du Parc Rock festival dont il gagne également le tremplin et le droit d’y rejouer pour la dixième édition en 2013. L’énergie est bien présente sur scène et le chanteur qui pourrait être australien sait communiquer son énergie au public présent. Ce groupe, qui est une découverte pour moi, est à revoir en concert.
Direction Park Stage pour la première claque musicale de la journée avec le groupe Jane Doe And The Black Bourgeoise. Jane Doe And The Black Bourgeoises est composé de la chanteuse Jane Doe aka Julie Meganck, d’Antoine Cannon (Super Like You) à la guitare, de Dave Kostman à la guitare et aux synthétiseurs, de Dan Diaz (Driving Dead Girl) à la basse, de Nicolas Scamardy (Von Durden) à la batterie et de deux charmantes choristes du nom de Cookie.G. et de Cherry.B.. J’avais découvert ce groupe à Incourt lors de l’Inc’ Rock Festival et comme m’avait confirmé Michel Preumont, grand chroniqueur devant l’éternel avec son humour ravageur : « Là, Manneke, tu vas ramasser un claque dans la gueule ! ». Et cela est confirmé, c’est ma deuxième vision du groupe et la claque musicale assurée et je la ramasse pour la deuxième fois cette année. Ce groupe assure musicalement et est certainement une valeur sûre de notre rock’n’ roll exportable. Comme à l’Inc’ Rock, ils ont mis tout le monde d’accord avec leur rock carré, les guitares incisives et les percussions omniprésentes. J’adore la voix résolument rock de la chanteuse Jane Doe qui accroche à la manière d’un Hole ou d’une Joan Jett, qui peut être plus calme à la Chrissie Hynde.
La voix de Jane Doe fait corps avec celle de ses choristes. Le groupe, à certains moments, n’a pas fait dans la dentelle et avait une énergie de vieux punk qui me rappelait ma jeunesse. Il est à noter que dans le groupe, il y a de vieux briscards de la scène rock belge, je ne vais pas les citer, mais ils ont une sacrée énergie et ne sont pas des manchots avec leurs instruments. Ils passeront certainement en concert près de chez vous, allez les voir, mais chose importante, et il faut le dire, ils seront aux Halles de Schaerbeek le 22 février 2014 et à la Ferme du Biérau le 29 novembre 2013. Si vous voulez voir un groupe de talent qui sent bon le rock’n’roll, précipitez-vous, car il n’y aura pas de places pour tout le monde.
Je me rends côté Moon Stage pour un groupe que j’adore, 14 Weeks. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un groupe charmant et talentueux issu de La Calamine, près de Liège, qui est actif depuis juillet 2005. Il est composé de Grégory Herzet (voix et guitare), de Arnaud Snakkers (guitare), de Pierre Mertens (basse et synthés), d’Alain Lamour à la batterie et de Peter Baumgarten au synthétiseur. Le premier EP de 8 titres auto-produit par 14 Weeks sort en 2008, sous la direction de Gaëtan Streel (Piano Club, Me And My Machines, Jeronimo et Mister Poulpy). Il n’y a pas à s’inquiéter, si vous vous retournez, vous verrez que Gaëtan est aux commandes pour le son qui sera parfait. La plupart des morceaux présentés sont issus principalement du nouvel opus « Past Present Now » sorti chez Anorak Supersport en novembre 2012. Le set est court mais bon, l’énergie est présente et leur musique n’agresse pas les tympans. Le nouveau batteur a pris de l’assurance et sait battre ses fûts avec énergie. Ils ont gagné en maturité et jouent avec assurance sur scène. La relève est assurée et prometteuse avec, depuis quelque temps en Wallonie, des groupes comme BRNS, RMS, Everplay et surtout 14 Weeks qui sont plus que prometteurs et d’une envergure à faire pâlir certains groupes déjà confirmés.
On passe par après côté Park Stage pour le groupe Inc.Ognito qui remplace au pied levé les Français de Blackfeet Revolution. Les yeux masqués par de la couleur noire, ils vont nous donner et nous procurer de très bonnes sensations. Le groupe voit le jour en 2010 et est au départ originaire de La Louvière. Loïc Vanhoolandt est le talentueux guitariste d’un combo de covers qui écume la région louvièroise, Rock En Stock, de vieilles connaissances qui savent de main de maître reprendre des covers à la sauce du Stock. Le batteur Lucas Lepori est également le batteur de Romano Nervoso, un groupe de cette région prolifique qui vous envoie dans le visage à chaque concert une claque musicale dans le visage. Pour terminer, le quatuor est composé également de Mourad Agjij (basse et choeurs) et Angelo Guttadauria (chant, guitare, claviers). On voit de suite que l’on n’a pas affaire à des amateurs, car ils sont talentueux et procurent de belles sensations avec leur musique bien foutue.
Inc.Ognito est là pour présenter leur E.P. 6 titres « Do It Yourself », sa musique est pleine de maturité et bourrée d’énergie. Ce n’est pas eux qui ont inventé la dynamite, mais ils auraient pu. Les influences sont là et, comme d’autres tel Metz, le punk, le grunge et le rock sont présents dans leur musique tout en suivant les traces de Nirvana, Queens Of The Stone Age, Foo Fighters et The Ramones. Mes oreilles sont chastes, j’aime le folk mais l’énergie aussi et ils vont mettre le paquet sans pour autant agresser les tympans. Une claque musicale dans le visage et surtout un groupe à suivre et à aller voir en concert.
Direction Park Stage pour aller découvrir The Black Tartan Clan, un groupe belge de musique Punk/Rock/Celtique fondé en 2008. De la musique celtique, une voix à la Shane Mac Gowan, des cornemuses, du fifre, cela sent bon l’Irlande profonde mais c’est un groupe bien de chez nous. Les influences sont là, ils sont nombreux sur scène, ils sont festifs et leur bonne humeur va se communiquer très rapidement au public.
Je vais gentiment me rendre vers la scène principale pour aller voir et revoir un perfectionniste du son et de la mélodie, à la voix très pointue : Gaëtan Streel. Gaëtan est une bête de travail et surtout un pro aussi bien pour la qualité du son (il est ingénieur-son) que pour celle de sa musique. Faisant partie du collectif liégeois Jaune/Orange très actif dans notre plat-pays, Gaëtan est aussi un multi-instrumentiste qui sait toucher à tout. Il a plusieurs projets en cours, Me And The machine, Mister Pulpy et fait partie de l’aventure Piano Club, en train d’exploser avec sa musique léchée qui les mènent vers les sommets. C’est la dernière date cette année pour Gaëtan et il est surtout là pour défendre et faire découvrir à ceux qui ne le connaissent pas son opus « One Day At A Time » sorti en 2011. J’adore la musique folk et aérienne de Gaëtan qui, accompagné de ses musiciens, sait nous faire voyager avec sa belle voix. Vous fermez les yeux et vous partez en douceur, transporté par la musique. J’ai passé un bon moment comme à chaque concert de notre Liégeois si sympathique et doué. Piano Club est en tournée, il passera près de chez vous, allez les voir. Gaëtan fait partie du groupe et là ce dernier découvre encore une autre facette de sa personnalité qu’est l’énergie et la musicalité.
Je cours direction la Park Stage, la scène découverte et révélation de ce beau festival pour y accueillir Abel Caine, une fierté montante de notre terroir hennuyer. J’ai eu le bonheur de chroniquer pour Music in Belgium leur premier E.P. Je les ai déjà vus en concert et c’est du bonheur. Cela va encore être confirmé, ils ont pris de l’assurance sur scène et de la maturité ces petits jeunes bien sympas. Abel Caine est un nouveau venu sur la scène électro/pop belge. Ce groupe sort son premier E.P. en février 2013. Il s’est formé autour des frères Greg Chainis et Micka Chainis, qui sont des musiciens de studio, originaires de Carnières en Hainaut. Ils sont d’ailleurs propriétaires de leur propre studio. Ils assurent aussi les parties guitares de Monsieur Dupont, groupe de Manu Champagne et ancien présentateur de D6Bels On Stage. Greg est à la basse et aux choeurs, Micka à la guitare et aux choeurs, Pierrick Destrebecq à la batterie, Gorgo aux synthétiseurs et machines et Milan Lafontaine au chant et à la guitare. Ce petit jeune a d’ailleurs été honoré d’une Special Mention par Peter Gabriel pour le concours Realworldremixed en Angleterre. Le papa de Milan est bien connu de la scène belge et s’appelle Philippe.
Milan avec Abel Caine est en train tout doucement de se faire un prénom, ne se prend pas la tête et ne revendique pas ses origines, mais en est fier. Il faut dire que dans la famille Lafontaine, on est doué, modeste et humble, on reste toujours terre-à-terre. Ils vont nous charmer avec leur musique pop/rock teintée de sons électros. La bonne humeur est communicative, l’interactivité est entière avec le public. Ils sont en concert, aller les voir et surtout précipitez-vous dans toute bonne crémerie pour acheter leur galette à écouter en priorité.
Le concert terminé, je vais vers la Moon Stage pour aller voir un habitué des scènes et fier de ses origines irlandaises : Perry Rose. Perry est actif depuis 1991 en Belgique, France, Suisse et Irlande. Ce tout jeune quinquagénaire nous présente son dernier opus « Wonderful » sorti en 2012. Je peux vous dire que je croise Perry depuis quelques années dans nos prestigieuses salles de concert et dans nos beaux festivals, je peux certifier que l’artiste est toujours souriant, sympathique et respire la bonne humeur. Il est de plus attachant et c’est également un bourreau de travail et un perfectionniste du son. C’est donc avec intérêt que je vais revoir Perry ce jour. Je l’ai déjà vu en concert de nombreuses fois. Perry est aussi bien à l’aise devant un public de 200 ou de 4000 personnes, accompagné de ses musiciens, sa musique celtic/folk vous met en moins de deux minutes un public en poche. La dérision est de la partie, la bonne humeur également. En moins de 5 minutes si vous étiez assis, vous êtes vite sur les jambes et sa musique vous incite dès la première chanson à danser et à jumper. L’osmose avec le public est complète dès le début.
La montée en puissance et en qualité est certaine, la prestation des artistes présents nous amène tout doucement vers la fin du festival, il y a encore de très bonnes sensations musicales à découvrir. Je vais malheureusement faire l’impasse sur le groupe Melchior pour cause d’interview, mais j’ai déjà vu ce groupe en concert et je peux vous dire que ce sont de vraies bêtes de scène qui savent mettre le feu. Melchior est actif depuis une dizaine d’années et, après une séparation en 2007, ils se reforment début 2013 et nous reviennent sur scène pour présenter le nouvel E.P. « Not Dead Yet ».
Mes interviews terminées, je me dirige vers la Moon Stage pour voir un groupe français assez attachant qui adore les Belges et la Belgique : Superbus. Superbus est un groupe pop/rock français formé en 1999 par Jennifer Ayache, fille de la comédienne et humoriste Chantal Lauby et de Jean-Pierre Ayache. Superbus a cinq albums à son actif : « Aéromusical » en 2002, « Pop’n’Gum » en 2004, « Wow » en 2006, « Lova Lova » en 2006, une compilation « Happy BusDay – The Best Of Superbus » en 2010 et « Sunset » en 2012. Habitué des récompenses et des disques d’or, Jennifer réalise son rêve et s’envole pour la Californie avec ses potes de Superbus pour enregistrer leur dernier opus « Sunset », réalisé sous la houlette de Billy Bush, l’ingé-sons de Garbage, ce sont des pépites pop rock, des nappes de claviers 80’s et même un solo pétaradant de guitare de Richie Sambora et de Bon Jovi. Ils sont présents à ce festival pour une date unique en Belgique. Le public est chaud, Superbus aussi, l’osmose est totale. Il faut dire que Jennifer n’a pas son pareil pour manier les foules. Je vais passer comme le public et surtout les fans présents un très bon moment musical. Il ne faut pas oublier que sur la même scène passe juste après le phénomène Puggy. Les fans purs et durs sont déjà calés depuis quelques heures aux barrières et sont au taquet pour écouter leurs idoles.
Le festival se termine tout doucement en beauté, il y a encore une très bonne sensation à aller découvrir sur la Park Stage avec le groupe parisien Aqme qui possède à son actif 6 albums studio, 2 E.P. et un album / DVD live. Le joyeux quatuor est composé de Vincent Peignart-Mancini au chant, Julien Hekking à la guitare, Charlotte Poiget à la basse et d’Étienne Sarthou à la batterie. Aqme pratique un rock métal alternatif et mélodique, c’est un des seuls groupes du genre qui chante en français. Ils sont là pour défendre leur dernier opus « Épithète, Dominion, Épitaphe » sorti en 2012. Vincent est terrible sur scène, son énergie est débordante, on peut dire qu’il occupe celle-ci avec passion. Aqme a une énergie communicative, la déjante, l’humour, surtout le sourire et la musicalité, on peut le souligner, ils vont faire passer au public amateur de ce genre de musique un moment parfait. Mon fils m’a fait découvrir Aqme, il y a de cela quelques années et j’ai accroché immédiatement.
Je vais m’éclipser avant la fin du set pour me rendre devant la scène principale pour accueillir les trois Bruxellois dans le vent que sont les membres de Puggy. En tournée, Ziggy, Romain et Matthew sont accompagnés de John Janssens qui est un ami de Matt et le frontman du groupe Papa Dada. La complicité est parfaite entre ces personnes, le professionnalisme est présent, le jeu de scène est terrible, la setlist n’est jamais la même, un concert ne ressemble jamais à un autre concert. C’est le groupe du moment à voir sur scène. Ils ont joué la veille en Suisse, ils sont fatigués après 16 heures de route, mais nos artistes vont nous faire un concert énorme. Le public est présent, la plaine est sold-out comme sur chaque festival et, de plus, c’est la dernière date en festival en Belgique et ils ont voulu remercier l’Autumn Rock qui les a lancés. Le public va bien rendre à Puggy son enthousiasme. Avec des chansons extraites des trois albums « Dubois Died Today », « Something You Might Like » et surtout le dernier « To Win The World » qui contient quelques perles, ils vont nous livrer un show exemplaire devant un public toujours ébahi. On peut résumer le concert par : « Où, Puggy passe, le public trépasse et est sur les genoux ». Ce sont des artistes attachants, sympathiques, professionnels et de véritables bêtes de scène qui ont, ce qui est très important, un grand respect de leur public.
Je ne resterai pas longtemps pour le dernier groupe passant sur la Park Stage : Le Bal Des Enragés. C’est rock, punk et festif et assez énergique sur scène. Ils terminent très bien ce festival Autumn rock qui aura été de qualité où se mêleront découvertes, artistes confirmés, son impeccable, bénévoles super accueillants. L’organisation était, il faut le souligner, parfaite, le public nombreux, les artistes plus qu’abordables. Je reviens l’année prochaine sans problème. L’Autumn Rock est devenu un des festivals incontournables de la fin d’été.