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Une magnifique soirée métalcore de grand cru à l’Ancienne Belgique !

En ce soir du 21 janvier, je vais assister à mon premier concert 2013 à l’Ancienne Belgique. J’attendais cela avec impatience et je ne serai pas déçu, et en plus c’est du métalcore. La salle est en mode Box, le public est présent mais ce n’est pas complet. Le groupe Betraying The Martyrs est composé de Mark Mironov à la batterie, de Victor Guillet au chant et aux claviers, de Baptiste Vigier à la guitare, de Valentin Hauser à la basse, de Luca D’Angelo à la guitare et aux chœurs et enfin d’Aaron Matts au chant. Les hostilités sont engagées avec ce très bon groupe parisien qui vient présenter son opus « Breathe In Life ». Les points sont mis sur les i, cela va être une soirée pogos, et cela démarre très fort. Il ne faut même pas une demi-chanson pour que le public à l’unisson fasse corps avec les artistes. Je pense que la sécurité ne va pas chômer et elle ne chômera pas devant les barrières, ils vont même se faire des muscles, cela est d’ailleurs très bon enfant.

La scène est trop petite pour eux. Le set est bien ficelé et fait honneur au nouvel opus de très grande qualité. On voit bien que les six membres du groupe se régalent sur scène et s’amusent. Cela se communique très vite au public qui est conquis. Une réelle fraîcheur qui ne fait certainement pas dans la dentelle. Dommage que cette première partie soit courte, mais la qualité et l’énergie sont omniprésentes. De très bons textes qui véhiculent un message plus que positif, cela devient rare. Noble peuple des Métalleux de Belgique, France et du monde, allez voir ce groupe en concert, ils le méritent et surtout plongez vos oreilles délicates sur leur merveilleux album.

La liste des morceaux est : « Liberate Me Ex Inferis », « Martyrs »., « Man Made Disaster », « Life In Precious », « Because Of You ».

J’ai reçu ma première claque musicale dans le visage pendant cette soirée de qualité. Ce ne sera pas la dernière, car je vais aller de surprise en surprise. Le second groupe à monter sur scène sont des extra-terrestres de la scène métalcore américaine. Il s’agit de Motionless In White. Marilyn Manson peut se rhabiller et retourner dans son conteneur tempéré à 17 degrés et sans miroirs. Il a trouvé son maître et nous notre groupe américain préféré. Il pratique un subtil mélange de gothique, d’horreur et de métalcore. Ces sympathiques vampires nous viennent de Pennsylvanie et non de Transylvanie, la région des vampires. Motionless In White est un groupe qui fait peur visuellement. C’est une valeur sûre du Warped Tour depuis 2006 et son premier album,  » Creatures », est sorti chez Fearless Records (Lostprophets, Blessthefall, At The Drive-In). Le second opus sorti en 2012 s’intitule « ‘Infamous ».

Le chanteur, en bonne bête de scène, monopolise bien tout l’espace scénique, un peu à la Shirley Manson de Garbage. Il commence par les paroles suivantes : « That’s a fucking time, here we go! « , le ton est donné. Les deux guitaristes et le bassiste sont en ligne et ne donnent pas non plus leur part aux chiens. Si le batteur en arrière-plan pouvait également venir devant, il le ferait volontiers, mais il se rattrape en martyrisant ses fûts. Que dire pour résumer cette prestation : c’est musicalement bien construit, la mélodique est parfaite et la rythmique est démente. Le groupe est composé du frontman et chanteur Christopher Cerulli, d’Angello Parent à la batterie, de Joshua Balz aux claviers, de Ryan Sitkowshi à la guitare solo, de Richard Olson à la guitare rythmique et de Devin Sola à la basse.

La liste des morceaux est : « If It’s Dead », « We’ll Kill It »,  » Abigail », « Puppets ( the First Snow) « ,« Immaculate Misconception », « Black Damask » et « Devil’s Night ».

Le set est trop court et on reste sur sa faim. La montée en puissance est certaine et le public est prêt pour le groupe suivant. Je reçois ici la seconde claque dans le visage, mais celle-ci assomme car ce sont de vrais showmen. Le troisième groupe à monter sur scène est Anglais et c’est While She Sleeps, un groupe de métal/hardcore originaire de Sheffield, ville du nord de l’Angleterre. Formé en 2006, la formation se compose de Lawrence Taylor au chant, Sean Long et Mat Welsh aux guitares, Aaran McKenzie à la basse et Adam Savage à la batterie.

Ce groupe a attiré une forte attention depuis la sortie du mini-album « The North Stands For Nothing » en 2010 et a formé une solide fan base à travers le monde grâce aux nombreuses tournées effectuées. Le 13 août 2012, While She Sleeps sort son premier album « This Is The Six » qui reçut un accueil unanime de la presse spécialisée anglaise, laquelle le qualifia d’un des meilleurs albums de l’année et de classique du genre. Le combo fut également élu meilleur nouvel artiste britannique au Kerrang Awards 2012. While She Sleeps est actuellement signé sur les labels Search and Destroy et Small Town Records. Ils peuvent également compter sur le soutien de nombreux de leurs pairs tels que Bring Me The Horizon, Your Demise, Bury Tomorrow ou encore Architects.

C’est le premier passage à Bruxelles pour les cinq de Sheffield, mais j’espère que cela ne sera pas leur dernier, car ce groupe vaut le détour. La scène est vraiment prise d’assaut par nos cinq gars, je rectifie sauterelles, car ça saute de partout sauf le batteur qui ne peut pas mais il se rattrape autrement avec sa batterie. Ils sont fiers et impatients de nous présenter leur premier opus « This Is The Six » sorti en août 2012. Le son est brut mais très mélodique et livré de mains de maître par les deux guitaristes. Dès le début du show, le chanteur, qui a une présence scénique très professionnelle, incite le public à se rapprocher, à s’écarter et à pogoter. C’est un réel plaisir de se remettre à ce sport très pratiqué par la communauté des métalleux dont je fais partie.

La liste des morceaux est : « Until The Death », « Death Behind The Eyes », « The North Stands For Nothing », « Our Courage Our Cancer », « Crows », « Seven Hills ».

Ici, je ne reçois pas une claque musicale mais plusieurs. Très belle prestation pour nos cinq gars de Sheffield en espérant les revoir très bientôt sur une scène en vedette et pourquoi pas dans la troisième salle au monde ou le son est le meilleur, soit l’Ancienne Belgique.

L’ambiance est torride, le public est à point pour recevoir les héros de la soirée : Asking Alexandria, un groupe de Métalcore « Nouvelle Génération » qui inclut encore de nouveaux éléments dans leur musique et notamment de l’électro. Formé en 2008 par Ben Bruce (guitare), Asking Alexandria est constitué de Danny Worsnop (vocaux), Cameron Liddell (guitare rythmique), Sam Bettley (basse) et James Cassells (batterie). Après seulement une démo, le groupe est déjà signé sur Sumerian Records (The Faceless, Born Of Osiris) et sortent leur premier album « Stand up and Scream » en 2009 et tournent aux États-Unis avec Enter Shikari et Alesana entre autres. Ils sortent en 2010 un EP de remix électro et de reprises, « Life Gone Wild ». Leur second album, « Reckless And Relentless », sort en avril 2011 et amorce un petit virage dans leur carrière musicale.

Danny le chanteur a changé de look et s’est teint les cheveux en blond. Il est tout sourire. Il faut vous dire que le public est chaud et tout acquis à nos cinq stars. Deux petites estrades ont été placées devant l’un des deux guitaristes et du bassiste et elles vont servir à tout le monde. Ce n’est pas la première fois que je vois ces cinq jeunes talentueux et du talent, ils en ont à revendre. Cameron, le guitariste génial et gaucher, se trouve au milieu de la scène et fait front au public. Il se démène avec son instrument et fait le show. « Welcome » commence en douceur, mais la montée en puissance est réelle. Le choix des chansons est judicieux. J’adore celles qui sont issues du CD « Stepped Up And Scrached » alliant métalcore et électro, soit « Closure », « A Lesson Never Learned » et « Breathless ».

« Not The American Average » met le feu aux poudres. Ça pogote sec et aux barrières devant, la sécurité se fait les muscles. Cela se fait bon enfant. « A Prophecy »,  » Circus » et « Dedication » font monter l’ambiance encore d’un cran. Ces morceaux sont très mélodiques malgré des sons de guitares agressifs. « Someone Somewhere » est le morceau que je préfère. Asking Alexandria est à écouter sur CD, mais est principalement à voir en live. Leur jeu de scène est assez particulier. Les guitaristes changent constamment de place et Danny a une voix terrible. Je vous conseille vivement d’aller les voir, vous allez passer un très bon moment. J’ai passé une excellente soirée que je n‘oublierais pas de si tôt.

La liste des morceaux est : « Welcome », « Closure », « A Lesson Never Learned », « Breathless », « Not The American Average », « A Prophecy », « Circus », « Dedication », « Someone Somewhere », « Another Bottle Don », « Reckless and Relentless », « To The Stage », « Dear Insanity », « Run Free », « Morte Et Dabo » et au rappel « Alerion » et « Final Episode ».

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